La douceur d'un spectacle

La musique résonnait sous le chapiteau alors que clowns, acrobates, jongleurs, faisaient rire et rêver les spectateurs. Je regardais, cacher dans l'ombre, sous les feux des projecteurs, ces comédiens dont j'enviais la place. Un jour, ça sera moi sous ces feux. Je m'en suis fait la promesses. D'un soupire, j'allais dans un des chapiteau moins imposant, réserver au personnes du cirque.

Je m'approchais de l'enceinte et y brancha mon portable pour y mettre ma chanson, enfin, ma mélodie. Je m’entraînais sur cette dernière, une mélodie calme, enchanteresse. Si je pouvais faire rêver les gens avec, alors je gagnerais ma place dans la troupe principale !

Je m'avançais vers le câble de funambulisme et me hissais dessus. Garder l'équilibre, faire des aller retour pour m'échauffer. Quand je fus suffisamment à l'aise, je commençais a danser, suivant le rythme lent mais rythmé de la mélodie qui se répétait en boucle. J'en venais même à fermer les yeux pour en savourer les sensations. Sauter, tournoyer, perdre l'équilibre pour le retrouver la seconde d'après... Que de sensations plus grisante les une que les autres.

Sans que je le remarque, différentes personnes s'étaient arrêter pour me regarder. Certains admiraient, d'autres jugeaient, mais à mes yeux, ce n'était pas important. Je m'amusais. Je me sentais libre. Je volais de mes propres ailes, star de mon propre monde. Quand la dernière notes résonna, je me stoppais au milieu du câble, les bras tendu vers ma foule inexistante, la respiration courte et un sourire au lèvres. Mes joues étaient coloré de rouge sous l'effort de ma prestation.

Lorsque les applaudissements retentirent dans mon dos, ma bulle explosa. Je me tournais vers mes spectateurs surpris. Je descendis rapidement, de peur de me faire enguirlander, mais Monsieur Loyal, le directeur du cirque, s'avança vers moi et sourit doucement.

- Très beau numéro Izaya. Perfectionne le et je te laisserais le présenter.

Une douce chaleur m'envahit... J'avais réussi !

J'étais en train de discuter avec un de mes aînés tout en me changeant quand je vis du coin de l'oeil une petite silhouette passer devant l'entrée du chapiteau d'entraînement. Une silhouette qui m'était complètement inconnue. Je m'excusais auprès de mon interlocuteur et sortit en courant, à la recherche de cette mystérieuse silhouette.

Cette zone du cirque était normalement interdite au publique. A cause des animaux qui avait tendance à se balader comme ils veulent. Je la trouva difficilement. C'était une enfant squelette. Je pris quelques instant pour la détailler. Elle devait pas avoir plus de la quizaine à vue d'oeil, son âme était visible et ronde et des larmes noirs étaient sur ses joues. Je compris assez vite qu'elle devait être la fille de ce fameux Bad Sans, Killer.

Cependant, je ne jugeais personne sur leurs origines et j'allais vers elle, attrapant un serpent qui bondissait sur elle. Par chance, tout nos serpents étaient inoffensif, mais dans le doute et pour la sécurité, nous les gardons fermé dans un terrarium.

- Tu devrais faire attention. Cette zone n'est pas autorisé pour les visiteurs, bien que je pense que tu sais te défendre.

Je déposais le serpent sur une des caisses en lui caressant les écailles puis me tournait vers l'enfant.

- Tu t'es perdue ?

Si c'était le cas, je l'aiderais à chercher ses parents puis j'irais répéter encore un peu. Je tendis une main vers l'enfant.

- Je m'appelle Izaya, et toi ?

J'allais pas faire comme Sans et l'appeler Kid. C'était trop péjoratif et hautain à mon goût. Enfin... Je garde ça pour les personnes que j'affronte au casino ! Je me tournais vers la cages des félins en soupirant en entendant certains feuler contre la petite. Ils étaient les pires créatures que nous avions. Toujours de mauvaise humeurs.